Grâce à leur ADN, il est possible de retrouver les chiens pollueurs. Ciney va se proposer comme ville-pilote auprès du ministre de l’Environnement, Carlo Di Antonio.
Les excréments des chiens posent problème car ils polluent nos rues et les maîtres ne ramassent pas forcément ces déjections canines. Or, un chien pollueur peut être retrouvé grâce à son ADN.
Suite à ce constat, le laboratoire d’analyse génétique animale « Animagene » propose aux responsables communaux un service d’identification des déjections canines. Objectif: en finir avec ces incivilités. Mais comment cela fonctionne? Les propriétaires des chiens font une identification ADN chez le vétérinaire afin que ce soit répertorié à un endroit bien précis, à l façon d’une carte d’identité. Les agents de la propreté des villes, eux, reçoivent un kit qui recueillent l’ADN directement sur les excréments de chiens. La ville envoie ensuite les prélèvements au laboratoire afin de les analyser. L’ADN recueilli lors de l’identification chez le vétérinaire peut ainsi être confrontée à celle relevée par les agents. Les propriétaires peuvent alors être retrouvés et seront punis pour ces incivilités.
Ciney va se proposer comme ville-pilote. Dans cette ville, 3500 chiens enregistrés.
Cette méthode est appliquée depuis peu dans une ville en Espagne. Et en 3 mois le test a montré qu’il y avait 80% des déjections canines qui ont disparu de la rue.
Antoine Doutremepuich, Directeur Animagène (Laboratoire d’analyse génétique animale), était avec nous dans le 5@7 pour nous expliquer cette nouvelle méthode. Son intervention est à réécouter dans l’audio ci-dessous.
Article publié le 22 février 2017 par rtbf.be